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Quatuor Opale

LUNDI 31 JUILLET, 20H30

CLOÎTRE DE CONDOM

QUATUOR OPALE

Portrait de Philippe Estèphe -

Philippe Estèphe, baryton

Portrait d'Enguerrand de Hys - crédit photo : Florent Durillon

Enguerrand de Hys, ténor

Portrait de Martin Surot

Martin Surot, piano

Portrait de Jennifer Courcier

Jennifer Courcier, soprano

Portrait d'Eleonore Pancrazi - crédit photo : Bucciu Colonna dIstria

Eléonore Pancrazi, mezzo-soprano

"French Touch"

Le quatuor Opale est un ensemble vocal qui a l'originalité d'être composé de quatre des plus prestigieux chanteurs d'opéra de leur génération. Ils se sont rencontrés comme solistes dans les opéras nationaux, mais ont pour ambition de mettre en valeur le répertoire d’ensemble, notamment de quatuor, tout en gardant leur identité lyrique.

 

Ils créeront aux Nuits Musicales en Armagnac pour la première fois leur programme “French Touch” composé d'ensembles d'opéras de Bizet, Massenet ou Rossini, mais aussi des pièces du répertoire romantique français à quatre voix, comme des madrigaux de Fauré ou de Reynaldo Hahn. Ils seront accompagnés par le chef de chant Martin Surot, spécialiste du répertoire lyrique français et invité régulier entre autres au Théâtre du Châtelet ou à l’Opéra Comique. 

INFOS PRATIQUES

LIEU :

TARIFS :

Plein tarif : 22€

 Demi tarif : 11€

Demi tarif pour mineurs, étudiants, demandeurs d'emploi, détenteurs carte invalidité,  pass culturel

Gratuit pour les moins de 7 ans accompagnés  

Placement libre

ÉQUIPE ARTISTIQUE

Jennifer Courcier, soprano

Pétillante et toujours très investie scéniquement, Jennifer Courcier est une soprano lyrique léger parmi les plus prometteuses de sa génération. On a pu l’entendre ces dernières années sur les plus grandes scènes françaises telles que le Théâtre des Champs Elysées (Yniold/Pelleas et Melisande) ou les Opéra de Lyon et Marseille (Jemmy/Guillaume Tell et Fleurette/Barbe bleue). Elle a été Sophie/Werther à l’Opéra national du Rhin et à Monte-Carlo, Cupidon/Orphée aux enfers à Nantes et Nancy, le Feu, la Princesse/L’Enfant et les sortilèges à Limoges, et l’Infante (premier rôle féminin) dans Der Zwerg/Zemlinsky à Lille, ou encore la Charmeuse/Thaïs à l’Opéra de Monte-Carlo, et à l’Opéra de Tours dirigé par Michel Plasson. Cette saison elle est notamment Cupidon/Orphée aux enfers à l’Opéra de Nice et Belleza dans la création ‘Le monde selon Mozart’ avec Les Ambassadeurs. Issue du chœur d’enfants de l’Opéra de Paris (la maîtrise des Hauts de Seine), Jennifer Courcier, après des études de danse et de harpe, fait ses débuts sur scène en soliste dès 14 ans (la Petite Renarde Rusée au Théâtre des Champs Elysées, Flora dans le Tours d’Ecrou à Nantes, Yniold à Toulouse). Elle se perfectionne au CNIPAL, au CRR de Paris avec S. Fuget, et auprès de la basse D. Ottevaere. Elle a eu la chance de travailler en masterclass avec Patricia Petibon, Véronique Gens, Jeff Cohen, David Charles Abell et Stuart Seide ; de travailler avec des metteurs en scène tels que Laurent Pelly, Éric Ruf, Moshe Leiser et Patrice Gautier, Tobias Kratzer, Jean-Louis Grinda, Louis Désiré, Vincent Boussard ou Daniel Jeanneteau ; et des chefs comme Louis Langré, Daniele Rustioni, Laurent Campellone, Emilio Pomarico, Ariane Matiakh, Franck Ollu, Jérôme Pillement, Michele Spotti ou encore Seiji Ozawa et Michel Plasson. Lauréate de plusieurs concours (Bellan, Marmande), elle a notamment reçu le grand prix du Concours Enesco 2016. Elle chante régulièrement avec Opera Fuoco (direction David Stern), notamment à Shanghai (Belinda/Didon et Enée) et au TCE (Fiordiligi/Cosi Fancuilli création de N. Bacri). Elle a également eu la chance de participer à l’Académie du Festival d’Aix en Provence et de chanter aux côtés de Cecilia Bartoli dans le Comte Ory à Monaco.

Portrait de Jennifer Courcier
Portrait d'Eleonore Pancrazi

Eléonore Pancrazi, mezzo-soprano

Révélation Lyrique ADAMI 2018, Deuxième Prix au Concours International de Chant Baroque Pietro Cesti à Innsbruck et Deuxième Prix au Concours de Chant de Nîmes en 2017, Finaliste au Concours Voix Nouvelles et la Glyndebourne Opera Cup en 2018, la mezzo-soprano Eléonore Pancrazi a déjà, toute jeune, remporté de nombreux prix : en 2013 elle a obtenu le troisième prix au concours Musiques au cœur du Médoc et le deuxième prix en Mélodie française au Concours de Chant de Marmande, en 2014 le Premier Prix dans la catégorie Opérette au Concours de Béziers, puis les Prix de l’ADAMI et du CFPL au Concours d’Arles, ainsi que le Prix jeune espoir de l’UPMCF à Paris. Après avoir étudié le piano et le violon, Eléonore s’inscrit à l’âge de 16 ans au Conservatoire de sa ville natale, Ajaccio, pour y étudier le chant dans la classe de Véronique Giacomoni, et décide d’en faire son métier. A Paris, elle obtient un DEM des Conservatoires en 2012, et en 2009 elle intègre la prestigieuse Ecole Normale de Musique Alfred Cortot dans la classe d’Isabel Garcisanz pour le chant, et de Mireille Larroche pour la scène. Sa brillante scolarité est récompensée en 2013 par un Diplôme de Concertiste obtenu à l’unanimité et avec les félicitations du jury. Parallèlement à ses études, elle s’initie déjà à la scène en interprétant successivement les rôles de Zerlina (Don Giovanni), Berta (Le Barbier de Séville), et Papagena (La Flûte Enchantée) au Festival« Les Nuits d’été de Corté ». En 2012, elle est admise à l’Académie du Festival d’Aix en Provence en Résidence de Mélodie française, puis interprète le rôle de Hansel (Hansel et Gretel) avec la Péniche Opéra dans une mise en scène de Mireille Larroche, sous la baguette de Takenori Nemoto avec l’Ensemble Musica Nigella. Elle poursuit également une étroite collaboration avec l’orchestre de l’Opéra de Massy (Cherubino dans des extraits des Noces de Figaro, Alto Solo dans le Gloria de Vivaldi..). L’année 2013 l’emmène aux Folles Journées de la Musique Française au Yomiuri Hall de Tokyo où, sous la baguette de Takenori Nemoto et avec l’ensemble Musica Nigella, elle chante le rôle de Carmen dans une version concert. La même année, elle est admise au Studio de l’Opéra de Lyon, grâce auquel elle interprète le rôle de Jody dans Jeremy Fischer d’Isabelle Aboulker, ainsi que la Tasse Chinoise, la Mère et la Libellule dans l’Enfant et les sortilèges en novembre 2016. Son éclectisme musical et sa curiosité artistique la conduisent à intégrer la troupe de la comédie musicale La Belle et la Bête, mais elle n’oublie pas pour autant que son monde demeure celui de l’Art Lyrique et continue parallèlement à donner des récitals à la Salle Cortot, à St Remy de Provence et interprète la Deuxième Dame dans La Flûte Enchantée au Festival de Marmande. En 2014, elle est admise cette fois à l’Académie de l’Opéra Comique de Paris. Pendant cette saison riche en récitals divers et en Master Classes, elle aura l’occasion d’être la doublure du rôle du Prince Orlofsky dans La Chauve Souris dirigée par Marc Minkowski, et d’interpréter le rôle de Louise dans Les Mousquetaires au Couvent, repris en décembre 2015 à l’Opéra de Toulon. Au printemps 2015, elle prend part au Falstaff de Salieri, monté par le Théâtre d’Herblay sous la direction d’Inaki Encina Oyon, dans le rôle de Mrs Slender, à la création de Cent miniatures de Bruno Gillet avec la Péniche Opéra, puis à la Master Class des Noces de Figaro de René Jacobs, dans le rôle de Marcellina, à l’Abbaye de Royaumont. L’année 2016 est un tournant important dans la carrière d’Eléonore puisque, après avoir participé à la version concert de Werther au Théâtre des Champs Elysées, dans le rôle de Kâtchen, aux côtés de Juan Diego Florez et Joyce Di Donato, elle aborde les rôles d’Orena et Téria dans la nouvelle création de L’île du Rêve de Reynaldo Hahn au Festival « Musiques au Pays de Pierre Loti » et au Théâtre de l’Athénée à Paris, sous la direction de Julien Masmondet, puis le rôle de Concepcion dans L’Heure Espagnole et de la Ciesca dans Gianni Schicchi à l’Opéra de Nancy et enfin celui de Barberina dans Les Noces de Figaro à l’Opéra de Toulon. Cette saison sera également marquée par une Master Class « Répertoire baroque français » avec Christophe Rousset à l’Abbaye Royaumont. 2017 est l’année de la prise de rôle de Cherubino dans Les Noces de Figaro à l’Opéra de Clermont-Ferrand puis au Festival de St Céré, rôle repris en décembre 2018 à l’Opéra de Massy. Mais elle marque aussi le début d’une importante collaboration avec l’Ensemble « les Talens Lyriques » de Christophe Rousset dans La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier au Festival de Musique Ancienne de Bâle, suivie en 2018 d’une participation en soliste au Requiem de Campra à la Philarmonie de Paris puis à la Cathédrale d’Oslo. Cette année se caractérise aussi par un double engagement à l’Opéra de Tours : dans L’Homme de la Mancha, Eléonore interprète les rôles de Maria et Ferminia, et dans Rigoletto celui de Giovanna. En décembre, Eléonore retourne au Théâtre des Champs Elysées pour reprendre le rôle de Berta dans Le Barbier de Séville « jeunes talents », sous la direction de Jérémie Rhorer et dans la mise en scène de Laurent Pelly. L’année 2018 commence par une participation remarquée à l’émission télévisée La Folie Offenbach sur TF1, puis Eléonore aborde le rôle de Varvara dans Katya Kabanova de Janacek à l’Opéra National de Lorraine, se produit en récital à l’Opéra de Montpellier aux côtés de la soprano Jennifer Michel, rejoint l’émission Génération Jeunes interprètes sur France-Musique consacrée à l’opéra Carmen, puis retrouve le Festival Musiques au Pays de Pierre Loti pour la création de Manga Café de Pascal Zavaro, dans lequel elle interprète le rôle de Thomas, ainsi que pour Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein où elle est Dinah, sous la direction de Julien Masmondet et dans la mise en scène de Catherine Dune. Cette double production sera représentée au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort ainsi qu’au Théâtre de l’Athénée à Paris. Après avoir chanté la partie solo de la Misatango du compositeur argentin Martin Palmeri au Capitole de Toulouse, Eléonore rejoint en août le Festwochen der Alten Musik à Innsbruck, où elle interprète le rôle d’Aurora dans Gli Amori d’Apollo e Dafne de Cavalli, puis le Glyndebourne on Tour où elle fait ses débuts dans le Prince du Cendrillon de Massenet. La saison 2018/19 se poursuit avec trois prises de rôles majeurs : Maffio Orsini dans Lucrezia Borgia de Donizetti au Théâtre du Capitole de Toulouse, repris en version concert au Tchaîkovsky Hall de Moscou en juillet, Orphée dans Orphée et Eurydice à l'Opéra de Clermont-Ferrand, et Carmen dans Carmen, une étoile du cirque, en version jeune public co-produite par le Théâtre des Champs-Elysées et l'Opéra de Rouen. Puis Eléonore enregistre et chante en concert La Chanson Perpétuelle ainsi que d'autres mélodies d'Ernest Chausson au Festival Musica Nigella, sous la direction de Takénori Nemoto, avec la soprano Louise Pingeot. Cette saison s'achèvera sur la Messe de Grandval, une co-production entre le Palazetto Bru Zane et le Choeur Accentus, chantée à la Chapelle Corneille de Rouen ainsi qu'au Théâtre des Bouffes du Nord. Cette prestation marquera le début d'une belle collaboration tout au long de la saison prochaine avec le Palazetto Bru Zane, grâce auquel elle se produira dans Les Voyages de l’Amour de Boismortier à Pecs en Hongrie, Ö Mon Bel Inconnu de Reynaldo Hahn à Avignon et dans La Carmelite de Reynaldo Hahn également à la Halle aux Grains à Toulouse (reportée en février 2021). Ces dernières productions feront l’objet d’enregistrements en CD. L’été 2019 s’achève sur le Festival Berlioz à la Côte St André, où Eléonore chante en version concert le rôle d’Ascagne dans La Prise de Troie, premier volet des Troyens, sous la direction de François-Xavier Roth. La saison 2019/20 est marquée par le rôle de Cherubino au Théâtre des Champs-Elysées, dans une production très attendue des Nozze di Figaro dans la mise en scène du cinéaste américain James Gray et sous la direction de Jeremie Rohrer, puis celui d’Elisa dans Tolomeo au Festival Haendel de Karlsruhe aux cotés de Jakub Josef Orlinski et enfin celui de Sémiramis dans l’opéra éponyme de Destouches, en version concert à l’Opéra Royal de Versailles, avec l’ensemble Les Ombres, cette production faisant également l’objet d’un enregistrement en CD. La crise liée au Covid19 aura raison d’engagements majeurs : le rôle de Barena dans Jenufa de Janacek au Capitole de Toulouse, Stephano dans Roméo et Juliette de Gounod en co-production avec le Théâtre des Champs-Elysées et l’Opéra de Montpellier, Rosina dans Il Barbiere di Seviglia à l’Opéra National de Lorraine et Irene dans Tamerlano de Haendel au Tchaîkovsky Hall de Moscou aux côtés de Ian Bostridge. Eléonore est engagée pour une partie de la saison 2020/21 dans la troupe du Stadttheater de Klagenfurt, où elle assurera le rôle de Die Dritte Magde dans Elektra de Richard Strauss, Ruggiero dans Alcina de Haendel et Rosina dans Il Barbiere di Seviglia dans la mise en scène de Laurent Pelly. La saison 20/21 se poursuivra avec une reprise du rôle d’Elisa dans Tolomeo de Haendel à l’opéra de Karlsruhe, un nouveau Cherubino dans Le Nozze di Figaro au Capitole de Toulouse, Bettina dans La Mascotte d’Audran au Théâtre de l’Odéon à Marseille et enfin elle sera la mezzo-soprano du Requiem de Mozart et de la Messe du Sacre de Napoléon de Paisiello au Théâtre des Champs-Elysées. Le répertoire d’Eléonore Pancrazi s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine, à laquelle elle a été initiée par le compositeur Hélène Rasquier, dont elle a interprété bon nombre de mélodies, ainsi que la partie alto lors de la création de son Requiem à l’Eglise St Ferdinand à Paris. En dehors du répertoire français, auquel elle a été initiée par Anne Marie Sanial et qu’elle a beaucoup travaillé à l’Opéra Comique, du Bel Canto et de Rossini que sa voix agile sert avec virtuosité, Eléonore affectionne aussi le lied et la mélodie étrangère, particulièrement Benjamin Britten dont elle a suivi une Master Class dirigée par Ian Bostridge à l’Abbaye de Royaumont, master class qui a donné lieu à un récital de mélodies de ce compositeur au Musée d’Orsay en avril 2017. Eléonore a eu l’honneur de travailler avec Janine Reiss, Inva Mula, Felicity Lott, François Le Roux, Jeff Cohen, Ludovic Tézier, Jean Paul Fouchécourt, Jean François Lapointe, Leontina Vaduva, Christiane Eda Pierre, Chistophe Pregardien, …. Et a l’immense plaisir de collaborer régulièrement avec l’Abbaye de Royaumont grâce à laquelle elle a pu suivre plusieurs Master Classes (avec René Jacobs, Christophe Rousset) et participer au mois de mai 2017, en plus du concert Britten au Musée d’Orsay, à un récital de musique russe à la Seine Musicale avec la pianiste Sarah Ristorcelli. Eléonore Pancrazi est aujourd’hui conseillée par Susan Mac Culloch et Raphael Sikorski.

Enguerrand de Hys, ténor

Révélation Classique Adami 2014, Enguerrand de Hys commence le chant au Conservatoire de Toulouse, puis intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il gagne en 2011 le deuxième prix au Concours International de Mélodie de Toulouse. Il est membre de la Nouvelle Troupe Favart de l’Opéra-Comique et est en résidence, avec le trio Ayònis, au Théâtre Impérial de Compiègne. Parmi ses récents engagements, notons entre autres, Bobinet dans La Vie parisienne à l’Opéra de Bordeaux, Tybalt dans Roméo et Juliette à l’Opéra de Nice, Fritz dans La Nonne sanglante de Gounod à l’Opéra-Comique, Loti dans L’Île du Rêve de Reynaldo Hahn au Théâtre de l’Athénée, Hippolyte dans Phèdre de Lemoyne aux Bouffes du Nord et au Théâtre de Caen, Calpigi dans Tarare de Salieri sous la direction de Christophe Rousset à l’Opéra de Versailles et au Theater an der Wien, Marinoni dans Fantasio d’Offenbach à l’Opéra de Montpellier, Don Miguel de Panatellas dans La Périchole à l’Opéra d’Avignon, le 3e Ecuyer dans Parsifal au Théâtre du Capitole de Toulouse. Il a participé aussi à des créations contemporaines dont Trois Contes de Gérard Pesson à l’Opéra de Lille (livret et mise-en-scène de David Lescot), L’Inondation de Francesco Filidei à l’Opéra Comique dans le rôle du Voisin, et Metarmorphosis de Graciane Finzi. ​Les rôles mozartiens tiennent une place importante dans son répertoire puisqu’il a déjà chanté Podestà dans La Finta giardiniera, Ottavio dans Don Giovanni ainsi que Basilio et Don Curzio dans Les Noces de Figaro au Théâtre de Bastia, et le 2e Prêtre et le 1er Homme d’arme dans La Flûte enchantée à l’Opéra de Saint-Étienne, Pedrillo dans L’Enlèvement au Sérail avec l’Orchestre d’Avignon, le rôle-titre dans Mitridate, re di Ponto, et Alessandro dans Il Re pastore avec l’Ensemble Matheus. ​En oratorio, il a chanté dans La Passion selon Saint Jean de Bach avec l’Ensemble vocal Aedes, la Petite Messe Solennelle de Rossini avec Accentus, l’Oratorio de Noël de Bach à Notre-Dame de Paris et le Dixit Dominus de Haendel sous la direction de Marc Minkowski. Il s’est produit également en récital à l’Opéra-Comique, à l’Opéra de Bordeaux, à l’Opéra de Lille et au Palazzetto Bru Zane de Venise et a interprété La Cantate Marie Stuart de Gounod à Padoue. ​Il a participé à de nombreux enregistrements dont La Jacquerie de Lalo et La Périchole d’Offenbach sous la direction de Marc Minkowski avec le Palazzetto Bru Zane ; les rôles de Lychas, Pheres, Alecton et Apollon dans Alceste de Lully ainsi que Calpigi dans Tarare de Salieri avec Christophe Rousset et Les Talens lyriques chez Aparté ; le Vicomte dans Raoul Barbe-bleue de Grétry, et tout récemment le rôle de Blondel dans Richard cœur de Lion de Grétry sous la direction d’Hervé Niquet. Cette saison et parmi ses projets, Enguerrand chantera Artémidore dans Armide de Glück à l’Opéra-Comique sous la direction de Christophe Rousset, Valère dans La Sérénade à l’Opéra d’Avignon avec le Palazzetto Bru Zane, Cecco dans Il Mondo della luna de Haydn à l’Opéra de Metz, Le Voisin dans l’Inondation à l’Opéra-Comique, Le Comte de Surrey dans Henri VIII de Saint-Saens à La Monnaie / De Munt, Tamorin dans La Caravane du Caire de Grétry à l’Opéra royal de Versailles sous la direction d’Hervé Niquet, Le Prince Quippasseparla dans Le Voyage dans la lune d’Offenbach avec le Palazzetto Bru Zane.

Portrait d'Enguerrand de Hys
Portrait de Philippe Estèphe

Philippe Estèphe, baryton

Issu d’une famille de musiciens, Philippe Estèphe se forme aux Chants de Garonne et est invité par l’Orchestre Philharmonique d’Aquitaine à interpréter les rôles de de Papageno (Die Zauberflöte), Escamillo (Carmen), Albert (Werther) et le rôle-titre de Don Giovanni. Il chante également Guglielmo (Cosi fan tutte) à l’Opéra de Limoges, le Comte (Chérubin de Massenet) à l’Opéra de Montpellier, Taddeo (L’Italiana in Algeri) à l’Opéra de Saint-Etienne, Dandini (Cenerentola) à l’Opéra de Tours et à l'Opéra de Cologne. Il interprète ensuite les rôles de Spark (Fantasio) au Théâtre du Châtelet, repris à l’Opéra de Genève et l’Opéra de Rouen, Dédale (Le Monstre du Labyrinthe de Jonathan Dove) à l'Opéra National de Montpellier, Peer Gynt à l'Opéra de Limoges et à Montpellier, Gaston dans Les P'tites Michu de Messager à Angers-Nantes Opéra, Théâtre de l'Athénée et à l’Opéra de Tours, Morales (Carmen) à l'Opéra de Montpellier ainsi que le rôle de Raimbaud (Le Comte Ory) à l'Opéra de Rennes et à l'Opéra de Rouen et le rôle de Brétigny (Manon) à l'Opéra National de Bordeaux et à l'Opéra-Comique, le rôle d'Orfeo de Monteverdi aux Nuits Musicales en Armagnac, Neptune et Argus (Isis de Lully) avec les Talens Lyriques au Festival de Beaune, à l’Opéra de Versailles, au Théâtre des Champs-Elysées et au Theater an der Wien ou encore Apollon dans la Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier à Bâle. Il a ensuite incarné Papageno à l’Opéra de Marseille, Brétigny à l’Opéra de Lyon et aux Champs-Elysées, Jupiter dans Psyché de Lully au Theater an der Wien et à l’Opéra Royal de Versailles ou encore Papageno au Théâtre du Capitole de Toulouse. Dans le domaine du concert, il interprète en notamment en oratorio Joseph dans l’Enfance du Christ à l’Arsenal de Metz, la Messe en Ut sous la direction de Laurence Equilbey, et affectionne particulièrement la musique de Bach, dont il interprète régulièrement la Cantate 82 Ich habe Genug, ou encore La Passion selon Saint Matthieu et la Messe en Si à la Halle aux Grains de Toulouse, Attiré par particulièrement par le Lied et de la Mélodie, il est invité à Montevideo pour interpréter les Dichtertliebe de Schumann et les Don Quichotte de Ravel. Parmi sa quinzaine d’enregistrements, citons le rôle de Roderick Usher dans La Chute de la Maison Usher de Debussy pour une intégrale chez Warner, le Requiem de Fauré sous la direction d’Hervé Niquet chez Alpha, plusieurs redécouvertes du Palazetto Bru-Zane comme Les P’tites Michu ou La Vie Parisienne, ou encore plusieurs disques de l’intégrale Lully entreprise par Christophe Rousset (Isis, Acis et Galatée, Psyché, Thésée). Plus récemment, il s’est produit dans Ariane et Bacchus de Marais au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction d’Hervé Niquet ainsi que Markhoël dans Lancelot de Joncière à l’Opéra de Saint-Etienne. Il sera prochainement Frédéric (Lakmé) sous la direction de Raphaël Pichon à l’Opéra-Comique, Ubalde (Armide de Glück) sous la direction de Christophe Rousset. Parmi ses prochains projets, notons Ariane de Massenet à Munich, Dancaïre à Strasbourg et à Londres ou encore Orcan dans Les Paladins de Rameau.

Martin Surot, piano 

Après avoir reçu les prix de piano, musique de chambre, et accompagnement vocal avec distinctions au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Martin se perfectionne à l’Universität der Künste de Berlin. Il bénéficie de l’enseignement de Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude puis Jacques Rouvier. Il suit les master-classes de Jean-Claude Pennetier, Roger Muraro, Hartmut Höll. Par ailleurs il reçoit les conseils infiniment précieux de Ruben Lifschitz, un maître du Lied et de la Mélodie, six années durant. L’Académie Internationale Maurice Ravel lui décerne un prix à deux reprises, et l’invite à se produire au Musée Bonnat de Bayonne et au festival des Ravéliades. Lauréat des concours internationaux Piano Campus, Maryse Cheilan Ville d’Hyères et Citta di Ostra, il est remarqué pour son « jeu fin, délicat et coloré » (Le Monde de la Musique). Il joue la version originale pour piano de Pelléas et Mélisande de Debussy, à l’Opéra-Comique, aux côtés de Stéphane Degout pour le centenaire de la mort du compositeur. Il interprète Katia Kabanova de Janáček au piano, pour un spectacle récompensé par le « Grand Prix du syndicat de la Critique », mis en scène par André Engel, au Théâtre des Bouffes du Nord puis en tournée internationale. Il collabore régulièrement, au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra-Comique, avec des chefs tels que Sir John Eliot Gardiner, Evelino Pido, ou encore Jean-Claude Malgoire. Invité du Festival d’Aix-en-Provence, de la Cité de la Musique, du Capitole de Toulouse, il participe également à des émissions radiophoniques et télévisées, notamment pour la NHK japonaise ; on a pu l’écouter dans « la Cour des grands » et « l’Atelier des chanteurs » sur France Musique. Il enseigne au CNSM.

Portrait de Martin Surot
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