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Orchestre National du Capitole de Toulouse - crédit photo : Romain Alcaraz

SAMEDI 23 JUILLET, 18H

CATHÉDRALE DE LECTOURE

ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE

Portrait de Roberto Feres-Veses, chef d'orchestre - crédit photo : Jean-Baptiste Millot

Direction : Roberto Fores-Veses

Portrait de Sarah Iancu, violoncelliste

Soliste :  Sarah Iancu, violoncelle

Concert symphonique  : Fauré, Saint-Saëns et Weill

L’Orchestre National du Capitole de Toulouse est un des ensembles les plus prestigieux du monde et est un ami fidèle des Nuits Musicales en Armagnac qui les reçoit chaque été depuis plusieurs décennies. L’ONCT met à l’honneur la musique française romantique et post-romantique avec le concerto pour violoncelle n°1 de Saint-Saëns et les trois premiers tableaux des célèbres Masques et Bergamasques de Fauré.

 

Si Kurt Weill n’est pas un compositeur français, c’est bien à Paris, où le compositeur est en exil, que fut écrite sa symphonie n°2 en 1933, année même où ses oeuvres sont brûlées par le régime Nazi. Il s’agit d’une des rares œuvres non scéniques et longtemps oubliée du compositeur, dont les harmonies le situent quelque part entre ses contemporains Ravel ou Debussy - pour leur richesse et leur profondeur -  et la Comédie musicale - pour leur irrésistible charme et leur caractère quasi cinématographique. 

INFOS PRATIQUES

LIEU :

TARIFS :

Catégorie 1 : plein tarif 34€, demi tarif 17€, places numérotées

Catégorie 2 : plein tarif 22€, demi tarif 11€, placement libre

Demi tarif pour mineurs, étudiants, demandeurs d'emploi, détenteurs carte invalidité,  pass culturel

Gratuit pour les moins de 7 ans accompagnés  

COMMENT VENIR ?

PROGRAMME

Gabriel Fauré,    Masques et Bergamasques, Suite Op.112

Camille Saint-Säens,  Concerto pour violoncelle n°1 en la mineur, Op.33

Kurt Weill,    Symphonie n°2

Photos du concert du Capitole du 24 juillet 2022, à la cathédrale de Lectoure, dans le cadre du festival des Nuits Musicales en Armagnac

ÉQUIPE ARTISTIQUE

L'Orchestre National du Capitole de Toulouse

Né dans les années 1960 de la fusion entre l'Orchestre du Capitole et l'Orchestre symphonique de Toulouse-Pyrénées, l’Orchestre national du Capitole prend rapidement une nouvelle dimension grâce au travail de Michel Plasson qui le dirige jusqu’en 2003. En 1981, l’Orchestre du Capitole prend le label « national ». De 2005 à 2022, Tugan Sokhiev donne un nouveau souffle à l’effectif de 125 musiciens et permet ainsi à l’orchestre de figurer parmi les orchestres les plus renommés en France et en Europe. A partir de Septembre 2024, Tarmo Peltokoski occupera le poste de Directeur Musical désigné pour sa première saison puis occupera à compter de Septembre 2025 pleinement les fonctions de directeur musical. Au sein de sa salle historique de la Halle aux grains, l'Orchestre national du Capitole offre une riche saison symphonique tout en assurant la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. En France, l’Orchestre du Capitole se produit régulièrement dans les grandes salles parisiennes – Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs Élysées – mais aussi en région Occitanie, renforçant son ancrage local et son ouverture à de nouveaux publics. Dans cette perspective, l’orchestre a développé son action pédagogique, par les concerts familles et scolaires d’une part (plus de 25 000 enfants assistent à des générales ou à des concerts éducatifs chaque saison), et en s’impliquant tout particulièrement dans deux projets emblématiques d’autre part : le projet DEMOS et le dispositif « Tous les matins d’orchestre ». La création musicale est au cœur des différentes saisons. L’Orchestre national du Capitole a noué avec des musiciens tels que Bruno Mantovani, Qigang Chen ou Benjamin Attahir des relations privilégiées et a créé plusieurs de leurs pièces. L’Orchestre national du Capitole est régulièrement invité sur les scènes les plus prestigieuses lors de tournées internationales : Musikverein de Vienne, Philharmonie de Berlin, Théâtre Bolchoï de Moscou, Teatro Colón de Buenos Aires, ou encore Suntory Hall de Tokyo. Il intervient également lors de festivals tels que le Festival de Grenade, le Festival international de Colmar, la Quinzaine musicale de Saint-Sébastien, les Chorégies d'Orange, le Festival Radio France Occitanie Montpellier, le Festival de Pâques d'Aix-en-Provence, le Festival Beethoven de Bonn, le Festival Berlioz de la Côte Saint André… Il a effectué de nombreuses tournées internationales : Allemagne, Autriche, Italie, Espagne, Irlande, Royaume-Uni, Pays baltes, Pologne, Chine, Russie, Japon, Amérique du Sud, Corée du Sud, Taïwan, Arabie Saoudite, etc. Enfin, il déploie depuis de nombreuses années une politique active d’enregistrements salués par la critique avec Warner Classics, par exemple – notamment autour des symphonies de Chostakovitch – et a noué des liens privilégiés avec Mezzo TV, Radio Classique et France Musique. L’Orchestre national du Capitole a considérablement développé sa politique de diffusion et la mise en ligne de ses concerts : pendant la crise sanitaire du Coronavirus, l’ensemble de la saison a été maintenu et diffusé en ligne ainsi que sur les réseaux sociaux.

Orchestre National du Capitole - crédit photo : Patrice Nin
Portrait de Roberto Fores-Veses - crédit photo : Jean-Baptiste Millot

Direction : Roberto Fores-Veses

Né en Espagne à Valence, Roberto Forés Veses remporte à l’unanimité le concours de direction d’opéra Luigi Mancinelli (avec un prix spécial du jury) et sort lauréat du Concours international de chefs d’orchestre Evgeny Svetlanov. Preuve de son éclectisme, il se consacre autant au répertoire d’opéra, qu’au répertoire symphonique. Chef apprécié à l’international, il est invité par les opéras du Bolchoï, du Teatro Regio di Torino, d’Helsinki, de Montpellier, Lyon, Rouen et Saint-Etienne. Parmi les nombreux orchestres qu’il a dirigés, citons les orchestres symphoniques de la NHK, de Saint-Pétersbourg, d’Odense, de Milan « Giuseppe Verdi », de Porto « Casa da Musica », d’État de Russie "Evgeny Svetlanov" ainsi que les orchestres nationaux de Lyon, de Bordeaux-Aquitaine, Montpellier ou des Pays de la Loire (ONPL) ; les orchestres de chambre de Paris, de Lausanne ou l’Israël Jerusalem Camerata et l’English Chamber Orchestra ; le Hong Kong Sinfonietta, le RTVE Orchestra (Madrid) mais aussi l’Orquestra de la Comunitat Valenciana ou les orchestres philharmoniques de Prague, du Luxembourg, de Galice et de Nice. Il est l'invité régulier des festivals de La Folle Journée de Nantes et de Tokyo, la Chaise-Dieu, Murten Classics, la Vézère, les Grandes Heures de Cluny, Bach en Combrailles, du Festival Berlioz, du Stresa Festival, des Flâneries musicales de Reims, du Printemps des Arts à Monaco ou des nuits de Fourvières de Lyon… En 2018, il participe au festival organisé à l’occasion du 90e anniversaire du chef Evgeny Svetlanov, au Conservatoire Tchaïkovski rejoignant ainsi d'autres lauréats du concours Svetlanov. De 2011 à 2021, Roberto Fores Veses occupe le poste de directeur musical et artistique de l'Orchestre national d’Auvergne. Durant son mandat, il accomplit un remarquable travail apportant à l’orchestre un répertoire éclectique allant du baroque à la musique contemporaine et associant pleinement la phalange française à la vie musicale nationale et internationale. Il initie de nombreuses tournées internationales (notamment au Japon, en Amérique du Sud et en Espagne), la création du label digital «Orchestre national d’Auvergne Live», ainsi que de nombreux enregistrements, salués par la critique, avec les labels Aparté Music et Warner Classics. L’orchestre obtient également le label «national» du Ministère de la Culture en 2019. Côté discographie, il signe de nombreux enregistrements avec l'Orchestre national d'Auvergne, dont le concerto pour violon de Beethoven avec Alena Baeva (paru récemment sous le label Orchestre national d’Auvergne Live/ Music 21) ou le concerto pour piano nº 1 de Chopin avec Nicholas Angelich chez Warner Classics. Il a également enregistré des œuvres de Tchaïkovski, Sibelius, Beethoven, Dvorak, Janacek ou Martinu. Des enregistrements autour de la Suite Lyrique d’Alban Berg, La Nuit transfigurée de Schoenberg, les Métamorphoses de Strauss, La jeune fille et la mort de Schubert arrangé par Mahler ou des symphonies de Roussel, Honegger et Jean Rivier, sont sortis durant la saison 2021/2022. En 2022/2023, il se produit, entre autres, avec l’Orchestre National de Pays de la Loire, l’Opéra de Lausanne, les orchestres philharmoniques de Nagoya et de Moravie, l’Orchestre national Basque et l’Orchestre symphonique de Séville. Il est, en outre, invité à diriger Roméo et Juliette de Gounod à l’Opéra de Zurich.

Soliste : Sarah Iancu, violoncelle

Sarah Iancu débute ses études musicales avec André Fabre au Conservatoire de Montpellier. Elle intègre le Conservatoire National de Musique de Paris et obtient un 1er prix de violoncelle à l’unanimité dans la classe de Roland Pidoux, et un 1er prix de musique de chambre dans la classe d’Alain Meunier. Par la suite elle poursuit sa formation avec Lluis Claret. Sarah Iancu est lauréate du prestigieux Concours International Rostropovitch où elle obtient le Prix du Fonds Instrumental Français. Elle remporte le Premier Prix Valentino Bucchi à Rome et celui du Tournoi de musique à Bari. Elle est également lauréate des « Jeunesses Musicales Romania » à Bucarest. Choisie par « le Monde de la Musique » comme l’une des meilleures violoncellistes de sa génération, Sarah Iancu est nommée Violoncelle Solo de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse en 2002, sous la direction de Michel Plasson. Elle poursuit parallèlement une riche activité de musique de chambre : régulièrement en duo avec David Bismuth, elle joue également aux cotés de Sonia Wieder-Atherton, et participe à son disque Monteverdi-Scelsi : « Vita » paru chez Naïve. Invitée privilégiée des émissions radiophoniques et de festivals tels que Radio-France à Montpellier, Sarah Iancu se produit également en soliste, avec l’Orchestre National de la Radio Roumaine, ou encore avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Tugan Sokhiev. Dernièrement, elle a enregistré aux cotés de David Bismuth deux albums ”Mélodies Hébraïques”, aux Editions de l’Institut Européen des Musiques Juives. Depuis 2015, Sarah Iancu est également professeur de violoncelle à l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse.

Portrait de Sarah Iancu
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